Après l’adoption définitive de la loi OGM au Sénat le 22 mai, la Fnab (Fédération nationale d’agriculture biologique) «va désormais concentrer ses efforts sur les éventuels décrets d’application, la protection de la filière biologique, la défense des intérêts des producteurs et consommateurs bio, et les règles européennes en matière d’OGM», précise un communiqué de la Fnab publié le 27 mai.
A la demande des producteurs, la Fnab travaille désormais à un identifiant pour des pratiques bio supérieures à la réglementation: l’absence totale d’OGM sera parmi les critères centraux de son cahier des charges.
La Fédération militera, avec ses partenaires français et européens, notamment pour le zéro OGM dans les semences, seul moyen de pouvoir tenir le zéro OGM dans les récoltes. Mais la reconnaissance du respect des systèmes agricoles et filières sans OGM dans l’UE, et l’information des consommateurs sur l’alimentation animale doivent être au centre des modifications européennes, estime la Fnab.