Dans une lettre ouverte adressée mardi au ministre de l'Agriculture, la Confédération paysanne regrette que l'arrêté suspendant la mise en culture du maïs OGM Mon 810 « arrive bien tard et laisse planer de nombreuses interrogations sur le devenir des semis déjà réalisés ».
« L'interdiction de la seule mise en culture de semences et non de toute culture de Mon 810 veut-elle dire que la culture des semis précoces déjà réalisés au début de mars avant la publication de l'arrêté n'est pas interdite et pourra se poursuivre jusqu'à la floraison et la récolte ? Quelles mesures, monsieur le Ministre, prendrez-vous vis-à-vis de ces cultures ? », se questionne par exemple le syndicat agricole.
La Confédération paysanne se demande aussi pourquoi l'arrêté ne prend pas « en considération la situation nouvelle créée par la récente décision de la Cour de justice européenne d'interdire la commercialisation de tout miel contenant le moindre grain de pollen de Mon 810 ? »
« Pour quelles raisons la loi OGM votée par le Parlement en 2008 en interdisant toute culture du Mon 810 à moins de 10 km de toute ruche et de tout champ de maïs population n'est-elle pas appliquée ? », écrit le syndicat dans sa lettre.
Il prévient d'ores et déjà qu'une « annulation en Conseil d'Etat de ce nouvel arrêté d'interdiction constituerait une menace évidente pour l'ordre public et la paix sociale dans les campagnes françaises ». « Ceux qui intenterait un recours pour obtenir cette annulation devront en assumer la responsabilité ».
Téléchargez la lettre ouverte de la Confédération paysanne à Bruno Le Maire.
Ne laissons pas...
mardi 20 mars 2012 - 20h35
Ne laissons pas le monde agricole se faire masacrer par une poignée de maïsiculteurs fous! Firmes semencières et maïsiculteurs nous mentent à tous depuis le début! Les semences ogm stockées en France étaient bel et bien destinées aux maïsiculteurs français contrairement à ce qui a été dit ces derniers mois! TOUS MENTEURS!