Dans son dernier rapport trimestriel, l'Institut international de recherche sur le riz (Irri) juge les OGM incontournables pour faire face aux problèmes de sécheresse et maintenir la production.
Parce qu'il constitue l'alimentation de base de la moitié de la population mondiale, la sécurité des rendements en riz représente un enjeu majeur. L'Irri, qui évalue à 70% la proportion de terres cultivables affectées par la sécheresse dans le monde, estime que de 15 à 20 millions d'hectares de rizières seront touchées «à un degré ou à un autre par le manque d'eau» d'ici à 2025. Ce qui nécessite des adaptations de cette culture, particulièrement gourmande en eau.
Les surfaces cultivées d'OGM ont d'ores et déjà gagné 9,4% entre 2007 et 2008, atteignant un total de 120 millions d'hectares répartis dans 25 pays, selon le rapport de l'Institut.
L'Irri est une organisation non gouvernementale basée aux Philippines. Cet institut de recherche est l'un des quinze centres de recherche agricole internationaux chapeautés par le groupe consultatif pour la recherche agricole internationale (CGIAR). Il est particulièrement connu pour ses contributions à la révolution verte en Asie.