A propos de la réunion, jeudi à Paris, de vingt-deux ministres européens de l'Agriculture, pour préparer la réforme de la Pac après 2013 et débattre de la régulation des marchés agricoles, la FNSEA a estimé dans un communiqué mercredi que «l’impérative obligation de ce groupe de ministres», mais aussi celle de la Commission européenne «qui doit enfin voir la réalité agricole», est «d'obtenir une plate-forme ambitieuse et non un minimum commun».
La FNSEA soutient que «le tout-DPU n’est pas une politique».
Pour le syndicat majoritaire, «il s’agit de valoriser les filières avec, à la clé, de nouveaux outils de gestion des marchés, c’est le sens même d’une politique agricole régulée».
Les ministres de l’Agriculture (de l'Union européenne, NDLR) «doivent avoir une position commune qui permette dans un monde globalisé de protéger les producteurs et les consommateurs d’une trop grande volatilité des prix, nuisible à tous», martèle la FNSEA, pour qui «la définition d’une nouvelle politique agricole est devenue une nécessité».
Elle souhaite que cette «nouvelle politique» soit «accompagnée d'un budget à la hauteur des ambitions» dont elle estime que les «principales sont d'assurer l'indépendance et la sécurité alimentaire de 500 millions d'Européens et de participer à la résorption de la faim dans le monde».
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