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Pac/Conseil informel

Les jeunes agriculteurs européens veulent 4 à 5% du second pilier pour l’installation

Publié le mardi 23 septembre 2008 - 18h30

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Dans une résolution présentée à l'occasion du conseil informel des ministres européens de l’Agriculture à Annecy mardi, les jeunes agriculteurs européens du Ceja (Conseil européen des jeunes agriculteurs) demandent que l’évolution de la Pac favorise plus l’installation, et surtout de manière homogène entre les Etats membres.

Président du Ceja, Giacomo Ballari estime qu’il faudrait que le budget attribué passe de 0,2% du second pilier de la Pac à 4-5%. «Cela permettrait d’obtenir le même niveau de base d’installation dans tous les pays», a-t-il argumenté. Un objectif qui, selon lui, a déjà reçu l’assentiment d’une large majorité de députés européens.

Pour améliorer le système d’aide à l’installation, le Ceja demande, entre autres, de relever le plafond communautaire de la prime à l’installation. D’après l'organisation, la future Pac devra aussi donner plus de lisibilité aux jeunes et se débarrasser de ses rigidités actuelles, notamment en matière de références historiques de droits à produire.

Dans le cadre du premier pilier de la Pac, le Ceja propose de créer des instruments de gestion des marchés qui «servent de filet de sécurité et permettent de gérer les risques». Le tout reposant sur une reconnaissance renforcée du «standard européen».

Dans leur déclaration commune, les jeunes représentés du côté français par William Villeneuve (JA) militent aussi pour une «Pac intelligente et plus réactive» qui fasse varier les soutiens aux agriculteurs en fonction des prix. Quant au second pilier, William Villeneuve ajoute qu’il doit plus «être fait pour redonner de la compétivité à certaines zones que pour alimenter des primes pas vraiment spécifiques». Il faisait en particulier allusion à la prime à l’herbe.

Le président des JA pense aussi qu’il existe des outils de gestion des marchés qui ne coûtent pas cher, comme le gel des terres, dont il serait dommage de se priver. «De manière générale, soutient-il, gérer des marchés coûte moins cher que gérer des crises.»

E.M.


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