Les éleveurs avicoles des Pays-de-la-Loire refusent de payer toute facture d’équarrissage tant qu’un accord ne sera pas validé par l’ensemble des acteurs de la filière. Ils répondent ainsi à un mot d’ordre lancé par la FRSEA, les JA et le Cravi (comité régional avicole) dont les représentants ont été reçus par le préfet de Région, lequel s’est engagé à avertir le ministère de l’Agriculture sur le blocage de la situation.
Il s’agit d’un épisode supplémentaire dans la bataille entre la profession agricole et les entreprises d’équarrissage. Depuis fin 2002, l’Union européenne oblige les éleveurs à financer 25 % du coût de la destruction des cadavres, ce qui représente 1,65 millions d’euros pour le secteur avicole et autres petits animaux (lapins...). Sans concertation préalable, les équarrisseurs ont commencé à établir des factures basées sur des volumes estimés, non validées par les éleveurs. C’est pourquoi, les représentants de la FRSEA, des JA et Cravi ont aussi demandé au préfet de Région d’exiger une transparence totale de la part des équarrisseurs sur le financement de leur activité de ramassage des cadavres mais aussi sur la transformation et la valorisation.