Selon un communiqué de presse de Générations Futures et de Pan Europe datant du 20 janvier 2015, « les critères et options de la feuille de route de la Commission européenne sur les pesticides perturbateurs endocriniens n'auront que très peu d'incidence économique et ne permettront pas de protéger la santé publique ».
En effet, Pan (Pesticide Action Network) Europe et Générations Futures ont dévoilé les résultats d'une recherche concernant le nombre exact de perturbateurs endocriniens pesticides qui seront réglementés, si la feuille de route de la Commission pour l'évaluation de l'impact des critères endocriniens était suivie.
Selon ces associations, sur les 31 pesticides connus pour avoir des effets endocriniens indésirables très peu seront réglementés.
Ainsi, en fonction des différents critères et des options proposées par la Commission, les substances réglementées ne seraient que de 7,4, voire de 0. Un résultat qui contredirait les estimations, bien plus importantes, publiées par plusieurs organisations agricoles et de l'industrie.
« Pour Pan Europe et Générations Futures, la feuille de route présentée par la Commission européenne sape considérablement les dispositions du règlement 1107/2009 sur les pesticides pourtant prévues pour protéger la santé humaine », a déclaré François Veillerette, porte-parole de Générations Futures et président du réseau européen d'ONG Pesticide Action Network Europe.
« Il est urgent que la Commission reprenne en main ce dossier et applique des critères qui permettent d'exclure réellement les pesticides dont la science nous montre qu'ils sont des perturbateurs endocriniens susceptibles d'avoir des effets négatifs sur l'être humain », a-t-il ajouté.