Alors que le règlement communautaire relatif aux limites maximales de résidus (LMR) entre en application ce lundi, l'UIPP (Union des industries de protection des plantes) explique dans un communiqué paru le même jour que «ces limites réglementaires harmonisées sont des indicateurs du respect des bonnes pratiques phytopharmaceutiques par les agriculteurs, basés sur des évaluations scientifiques du risque. Les LMR intègrent une grande marge de sécurité, préservant ainsi la santé des consommateurs».
«Cette démarche d'harmonisation des LMR permettra aussi de lever des obstacles au commerce intra-européen tout en garantissant des standards élevés de protection des consommateurs», juge l'UIPP.
«Il y avait parfois des camions français transportant des salades qui étaient bloqués à la frontière allemande car leurs LMR étaient plus basses qu'en France. Or une LMR plus élevée pour un produit ne veut pas dire qu'il y a un problème de santé humaine tant qu'au final, on est en dessous de la dose journalière admissible», assure Jean-Charles Bocquet, directeur de l'UIPP, qui rappelle que les «LMR sont un outil de contrôle commercial.»