Le ministre de l'Agriculture, Bruno Le Maire, a reçu lundi les organisations syndicales représentatives (FNSEA, Jeunes Agriculteurs, Confédération paysanne et Coordination rurale), pour mettre en place le plan de soutien à l’agriculture annoncé par le président de la République à Poligny le 27 octobre 2009.
La FNSEA souhaite que l’enveloppe soit ouverte à tous les agriculteurs. Avec les Jeunes Agriculteurs (JA), elle a insisté sur la possibilité d’accorder des prêts à taux 0 et non à 1 ou 1,5%. «Les taux peuvent encore baisser grâce aux négociations avec les banques et aux soutiens des collectivités locales, conseils généraux et régionaux», a indiqué Dominique Barrau, secrétaire général de la FNSEA. William Villeneuve, président des JA, a demandé que les jeunes soient pris en charge en priorité puisqu’ils «constituent le public le plus fragile».
Philippe Collin, porte-parole de la Confédération paysanne, s’est félicité de la prise en compte du taux d’emploi et du niveau de revenu concernant les critères d’éligibilité aux aides promises par le gouvernement (initialement seul le taux d’endettement était retenu). Mais il a mis en garde contre un dispositif trop arbitraire et donc injuste. Il espère que les situations pourront être analysées au cas par cas.
Enfin, François Lucas, président de la Coordination rurale, a interrogé sur la possibilité pour Sofiproteol et Unigrains de se porter caution pour ces prêts de trésorerie et de consolidation à taux bonifiés.
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