Alors que la récolte d'échalotes bat son plein, la coopérative Fleuron d'Anjou (Maine-et-Loire) a annoncé, le lundi 22 juin 2015, l'imminence d'une IGP « Echalote d'Anjou ». La décision sera effective à la fin de juillet. Elle était très attendue par les 30 producteurs engagés dans cette filière. Plantée et récoltée à la main, l'échalote d'Anjou occupe 150 ha. Un tiers de la production (3.000 tonnes annuelles) est exportée.
Pour les producteurs d'échalotes, l'IGP, signe d'identification d'origine et de qualité, est un moyen de lutter contre la concurrence de certaines variétés issues de semis, en provenance des Pays-Bas notamment, commercialisées en tant qu'échalotes et qui s'avèrent, selon eux, être en réalité des oignons. Ce produit de semis concurrence férocement l'échalote traditionnelle qui a vécu une très mauvaise campagne 2014-15.