L'Institut de l'élevage a dévoilé, jeudi, lors d'une conférence au Space, à Rennes, une étude commandée, par les ministères de l'Ecologie et de l'Agriculture, consacrée aux résultats du PMPOA. Elle montre que les efforts réalisés par les éleveurs pour la qualité de l'eau n'ont pas été vains.
Dans la moitié des cantons (soit 45% de la SAU des zones vulnérables), l'indicateur pour les nitrates est en baisse. Les régions concernées par cette amélioration sont celles où la densité d'élevages est la plus forte, à savoir la Bretagne, les Pays de la Loire et la Normandie.
Dans les zones vulnérables, le PMPOA (I et II) a permis d'organiser la gestion de 80% de l'azote organique. A lui seul, le PMPOA II a rendu possible la mise en conformité de 56% des élevages qui ne l'étaient pas au niveau du stockage.
Dans toute la France, 37.000 éleveurs se sont engagés dans le PMPOA I, entre 1994 et 2000, puis 53.000 dans le PMPOA II, de 2002 à 2007, soit 90.000 au total.