« Les températures relativement douces cumulées depuis le début du mois de novembre ont conduit à un développement important des protéagineux d’hiver » détaille l’Unip (Union nationale interprofessionnelle des protéagineux). Selon l’interprofession, «ce cumul est l’un des plus élevés de ces quinze dernières années mais ne constitue pas un record.
Les pois d’hiver présentent en général 2 à 3 feuilles de plus que la normale, hormis dans le Sud-Ouest où les semis de fin novembre à mi-décembre ne présentent que 2 à 4 feuilles, voire lèvent à peine pour les plus tardifs, et très au Nord où les pois semés mi-novembre sont à 3-4 feuilles.
Les semis les plus précoces de l’Ouest, du Centre et de Rhône-Alpes ont même dépassé le stade 6 feuilles à partir duquel la tige principale devient sensible au froid.
Mais, note l’organisme, « il n’y a pas de problème particulier pour l’instant ».