Les conditions climatiques ont été très favorables aux semis précoces de pois de printemps, indique jeudi dans sa note aux opérateurs l'Unip (Union nationale interprofessionnelle des plantes riches en protéines).
Toutefois, le temps pluvieux et frais du début de mars a empêché de terminer les semis de pois et de féveroles dans le nord et l'est de la France. Ainsi, il reste encore près d'un quart des surfaces à semer en féverole, et la majorité de la sole en pois, car les producteurs ont préféré attendre (date de semis optimale jusqu'à la fin du mois). Sur cette même zone, les désherbages de prélevée sur féveroles n'ont pas toujours pu être effectués alors que très peu de solutions sélectives sont disponibles en postlevée.
Dans le Centre, le Sud et l'Ouest, les stades varient de 1 à 12 feuilles selon les dates de semis et en fonction du type de pois (printemps ou hiver). Les thrips restent à surveiller pour les pois en cours de levée. Pour ceux qui sont plus développés, c'est l'anthracnose qui pointe le bout de son nez.