D'après la note aux opérateurs du jeudi 30 août 2012 de l'Unip (Union nationale interprofessionnelle des plantes riches en protéines), la récolte est terminée dans toutes les régions. Selon les estimations, le rendement moyen national serait proche de la moyenne des cinq dernières années (44 q/ha).
Les écarts de moyenne entre les régions sont peu marqués, mais l'Unip note des variations importantes entres les secteurs, entre les parcelles et entre les variétés. Quelques régions (Champagne-Ardenne, Poitou-Charentes et régions du Sud), qui avaient de faibles rendements en 2011, obtiennent des résultats assez satisfaisants. A l'inverse, les rendements sont sensiblement inférieurs à la moyenne dans le Centre et les régions du nord et de l'ouest de la France.
Pour faire un bilan de l'année, la pluviométrie record depuis la floraison jusqu'à la maturité, en quantité et en nombre de jours, a entraîné de la verse et des pertes de grains. Heureusement, le progrès génétique récent a limité les conséquences.
Les dégâts de pigeons ont été fréquents, et parfois des maladies sont apparues en fin de cycle. Les pois d'hiver, arrivés à maturité bien avant la fin de la longue période pluvieuse, ont été beaucoup plus affectés que les pois de printemps.
La récolte des féveroles de printemps a commencé dans toutes les régions, sauf dans le Nord-Pas-de-Calais. Les premières tendances semblent bonnes, tant en rendement qu'en qualité visuelle.