Selon les premiers résultats de l'enquête réalisée par Arvalis et par l'Unip (Union nationale des plantes riches en protéines), la sole de pois passerait cette année sous la barre des 200.000 ha, à 170.000 ha. Il s'agirait d'une baisse de 28% par rapport à 2006. En trois ans, elle aura été divisée par deux. La féverole n’occuperait plus que 55.000 ha, soit un recul de 30% par rapport à l'année dernière.
Concernant l’avancement des cultures, le mois d’avril a été très chaud et sec particulièrement sur un quart nord-est de la France et après un hiver doux, le cumul de températures positives depuis le début de novembre atteint 1.500°C dans le Centre contre 1.100°C en moyenne, indique l'Unip.
Les pois d’hiver sont, au début de mai, au stade de la fin de la floraison avec près d’un mois d’avance alors que les pois et féveroles de printemps dans le Bassin parisien sont arrivés au début de la floraison, avec près de trois semaines d’avance par rapport à une année moyenne. Entre le nord et le sud de la France, les stades sont homogènes, le sud ayant eu des températures plus habituelles.
Par contre, le déficit hydrique variable en fonction des pluies récentes et des types de sol entraîne une grande variabilité des potentiels de rendement.
Pour les pois et féveroles de printemps, l’accélération du cycle a empêché de former une biomasse suffisante avant le début de la floraison. Mais il reste encore la partie la plus importante du cycle à former pour permettre ou non des récupérations de potentiel de rendement suivant le climat.
Par ailleurs, le développement précoce de pucerons a souvent entraîné des traitements inhabituels avant la floraison.