« Il faut reconnaître que le marché ne peut pas tout rémunérer et c’est le rôle des politiques agricoles de financer le surcoût lié aux bonnes pratiques, en comparaison des produits d’importation », a appuyé mardi Alain Bazot, président de l’union de consommateur UFC-Que Choisir, à l’occasion du Sommet du végétal organisé par l’union de grandes cultures Orama.
« On ne peut pas demander au consommateur de payer tous les surcoûts liés aux respect de l’environnement, car il n’est pas possible dans tous les cas de vendre cela en rayon d’un point de vue de marketing » a-t-il ajouté.
Selon lui, les politiques agricoles doivent s’accompagner de dispositifs de régulation des marges permettant aussi bien à l’agriculteur qu’au consommateur de rétablir la justice vis-à-vis des marges indues qui sont prises aux différents maillons de la filière. « Agriculteurs et consommateurs doivent travailler main dans la main », a-t-il ajouté.
Ecoutez l'interview d'Alain Bazot :
• Politique agricole : rémunérer le surcoût environnemental (UFC-Que Choisir)