Les producteurs de pommes de terre du Nord-Ouest européen (NEPG) prévoient, dans un communiqué du 9 septembre 2014, « une récolte en 2014 qui pourrait atteindre un nouveau record, au-delà de la production de 2011 qui s'était élevée à 26,8 millions de tonnes (Mt) ». La récolte (hors plants et fécule) en Allemagne, Belgique, Grande-Bretagne, France et Pays-Bas pourrait ainsi atteindre les 27 Mt.
Ce chiffre est en hausse de 12,1 % comparativement à l'année dernière et de 10,5 % supérieure à la production moyenne des cinq dernières années. « Les principales raisons sont une augmentation de 3,1 % des emblavements et une hausse de 8,7 % du rendement/hectare, avec une bonne tubérisation (nombre de tubercules par plante). »
« Sur les quatre pays continentaux du NEPG (hors Grande-Bretagne donc), la production de pommes de terre (hors plants et fécules) a augmenté. Les surfaces de pommes de terre représentent maintenant 548.475 ha sur les cinq pays. Cette hausse des surfaces est particulièrement marquée en Belgique, avec une hausse de 6,5 % en un an (+11,6 % par rapport à la moyenne sur cinq ans) », précise le NEPG.
Selon les producteurs de pomme de terre, « le printemps précoce et les conditions de production propices à la croissance des plantes ont contribué à la hausse des rendements. La qualité globale de la production est au rendez-vous, même si les teneurs en matières sèches sont parfois limitées et généralement inférieures à la moyenne. »
Une situation qui pose le problème des capacités de stockage et des niveaux de prix qui pourraient s'apprécier « à un niveau très probablement inférieur aux coûts de production. »