«Alors que durant les années 1980 et 1990 le dynamisme démographique de la France métropolitaine était porté surtout par les périphéries urbaines, désormais ce sont tous les types de territoires qui en bénéficient», a affirmé l'Insee, qui a publié mardi une étude sur le recensement de la population de 2006.
«Après une longue période de déclin, puis de stagnation entre 1982 et 1999, la population des espaces ruraux augmente désormais au même rythme (0,7% par an) que l’ensemble de la population française», entre 1999 et 2006, précise l'Institut.
«Ce renouveau démographique de l’espace rural s’appuie sur une double dynamique: la réduction des zones de désertification d’une part et l’extension de territoires dont la population croît rapidement d’autre part», explique-t-il.
Les zones de décroissance démographique tendent désormais à se concentrer au voisinage de villes portuaires, minières ou de tradition industrielle du Nord et de l’Est. Sur la période 1999-2006, elles ne représentent plus que 3,2% du territoire et 5,6% de la population en 2006 (7,2% du territoire sur la période 1982-1999).
En 2006, 18% des 61,4 millions d'habitants de la France, soit 11 millions de personnes, vivaient en milieu rural, dans un espace qui représentait 58,9% du territoire. 21,8%, soit 13,39 millions de personnes, vivaient en zone périurbaine.