Le service de la statistique du ministère de l’Agriculture a publié une synthèse sur l’évolution des exploitations porcines entre 2001 et 2008. Outre une spécialisation croissante des élevages, cette étude met l’accent sur la progression du nombre de maternités collectives et sur un parc de bâtiments vieillissant.
Le ministère souligne qu’entre 2001 et 2008, les naisseurs ont davantage augmenté leur nombre de places que les autres catégories d’éleveurs, et que 17 % des naisseurs-engraisseurs sont devenus postsevreurs et/ou engraisseurs.
Presque quatre naisseurs sur dix auraient augmenté leur cheptel de truies d'au moins 20 % contre trois naisseurs engraisseurs sur dix.
« Ces évolutions correspondent à la mise en place de maternités collectives, qui permettent aux éleveurs de sécuriser leur approvisionnement en porcelets en limitant les problèmes sanitaires, en contrepartie d’un prix d’achat plus élevé », souligne l’étude.
Les ateliers de plus de 200 truies se sont développées et représentaient 23 % des exploitations en 2008 contre 14 % en 2001. Les moins de 100 truies ne représentent plus que 40 % des naisseurs contre 61 % en 2001. Ils rassemblent maintenant 14 % des places en truies contre 25 % en 2001. 7 % des exploitations accueillent 1.000 truies ou plus et concentrent 32 % des places.