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Porc

La Confédération paysanne Ouest propose ses mesures pour sortir de la crise

Publié le lundi 07 janvier 2008 - 17h03

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© Watier

«Pourquoi accuser uniquement les coûts de production? Nous sommes bien dans une crise de surproduction, constate Pierre Brosseau, de la Confédération paysanne Ouest (CPO). A partir du moment où les abattages sur la zone Uniporc ouest dépassent les 400.000 porcs par semaine, les prix plongent. Depuis plusieurs semaines, l’activité hebdomadaire se situe au niveau de 415.000 cochons par semaine. C’est bien une offre supérieure à la demande qui empêche de répercuter les coûts de production sur les prix de vente.»

Tout le monde est d'accord pour dire que le prix remontera lorsque la production baissera et certains voient cette remontée des cours à la fin de 2008 ou au début de 2009. «Plutôt que d’attendre tranquillement la disparition de 15% des producteurs pour y arriver, donnons nous les moyens d’organiser cette diminution de la production volontaire et de manière proportionnelle à la taille des élevages», poursuit le producteur de porcs.

Pour la Confédération paysanne Ouest, la seule mesure qui permette d’agir immédiatement est la diminution du poids de carcasses par la modification de la grille de poids. «Restitutions et stockage privé n’ont eu aucun effet sur le cours du porc au marché au cadran. Les restitutions ont juste permis de faire baisser le prix d’achat des contrats déjà négociés comme la Russie».

«Sur la zone Uniporc, une baisse de poids de 2 kg permettrait d’alléger le marché de 800 tonnes par semaine», précise Pierre Brosseau. Elle aurait le double avantage de faire baisser la demande en aliments et de calmer le jeu de la spéculation sur le marché des céréales.

«Chaque jour, nos ouvertures de crédit plongent un peu plus. L’urgence actuelle est une aide directe aux éleveurs pour soulager un peu les trésoreries par le déblocage d’aides "de minimis" que la France peut accorder sans notification à Bruxelles et qui viennent de passer à 7.500 euros par producteur. Les 3 millions d’euros récemment annoncés par le ministère seront insuffisants.»

Le syndicat réclame également un plan de désendettement des producteurs avec report des annuités d’un an et prise en charge des intérêts. Il réclame une indexation du prix de vente des porcs sur le coût de production comme l’a obtenue le secteur de la pêche. A plus long terme, le syndicat souhaite un plan de diminution du cheptel.

Par ailleurs, sur la base du jugement condamnant l’interprofession porcine Inaporc à restituer aux éleveurs de la Cooperl les cotisations indûment versées, la Confédération paysanne invite tous les éleveurs à contacter leurs groupements pour interrompre les prélèvements de la cotisation volontaire obligatoire.

I.L.


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