Les différents collèges membres de l'interprofession porcine se sont réunis mercredi afin de trouver des solutions à la crise.
«Il est indispensable et urgent que le prix d'équilibre soit atteint et dépassé», insiste la Fédération nationale porcine (FNP) dans un communiqué. Le kilogramme de porc est en effet encore payé au producteur 10 centimes en dessous de son coût de production.
En conséquence, la FNP insiste sur la nécessité d'une hausse des prix au cadran, répercutée sur l'ensemble des maillons de la filière. L'impact devrait être limité pour les consommateurs, puisque 5 centimes supplémentaires payés au producteur engendreraient une hausse de 1 centime sur la tranche de jambon de 50 g.
La FNP demande également que la viande de porc soit valorisée «par des prix de fonds de rayon attractifs et des promotions non abusives», pour soutenir la prochaine campagne de communication de l'interprofession prévue à la fin d'avril.
Les éleveurs restent mobilisés et continueront à vérifier les pratiques commerciales des distributeurs, prévient la profession.