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Porc

Stéphane Le Foll tacle Bigard et le Marché du porc breton

Publié le mercredi 23 septembre 2015 - 17h20

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Ce mercredi matin, s'exprimant sur la contractualisation dans la filière porcine, Stéphane Le Foll a estimé que l'argument de prix mis en avant par les groupes Bigard et Cooperl Arc Atlantique pour quitter le Marché du porc breton (MPB) « ne valait plus ». Il a également regretté que les responsables du Cadran n'aient formulé aucune proposition pour faire évoluer son fonctionnement.

 

« Que ce soit Bigard ou la Cooperl, quand ils ont quitté le marché de Plérin cet été, ils l'ont fait avec un argument qui était [...] l'écart de prix avec l'Allemagne, rappelle le ministre. Depuis, le prix allemand a remonté de 12 centimes. L'écart invoqué s'est réduit. L'argument de base ne vaut plus. Je ne comprends pas pourquoi ni le groupe Bigard, ni Cooperl ne sont revenus à Plérin. »

 

Le ministre a aussi balayé l'argument du groupe Bigard pour ne plus payer ses fournisseurs au prix du Cadran. « Je peux accepter qu'il y ait des problèmes financiers, admet Stéphane Le Foll. Encore faut-il que l'on soit dans la transparence. Je n'ai aucune information à ce sujet puisque Bigard ne publie pas ses résultats. Tant que je n'ai pas la transparence, je considère que l'argument ne vaut pas. »

 

Concernant le MPB, le ministre rappelle que son président « a pris des engagements le 17 août pour amorcer des réflexions sur son fonctionnement. A ce jour, j'en suis le premier désolé, mais aucune proposition n'a été faite. Il est indispensable qu'une discussion s'engage », poursuit le ministre, estimant que les remarques du groupe Bigard et de la Cooperl sont « justifiées ».

 

Stéphane Le Foll ne remet pas pour autant l'existence du MPB en cause. « Ma stratégie est simple. Je ne remettrai pas en cause l'idée qu'il y ait un marché qui puisse donner une indication sur le prix. C'est nécessaire. Mais avec les nouvelles formes de contractualisation, et les évolutions nécessaires sur la filière, il faut une prise en compte de ces changements de la part du MPB, pour qu'il puisse être, comme c'est le cas dans d'autres pays, un élément d'orientation du prix du cochon en France. »

 

E.R.


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