« Le loup coûte 15 millions d'euros à l'Etat », ont scandé, ce jeudi 23 mai 2013 à Paris, une cinquantaine d'éleveurs de moutons, réunis à deux pas du ministère du Budget. Ils voulaient ainsi sensibiliser les citadins sur la charge que représente le prédateur pour le contribuable et faire monter la pression pour que les prélèvements soient effectifs.
« Nous sommes satisfaits des avancées du plan loup 2013-2017, indique Frank Diény, secrétaire général de la Fédération nationale ovine (FNO) en charge du dossier sur la prédation. Les arrêtés officialisant le nouveau plan ont été signés cette semaine. Mais il faut maintenant agir et arriver à prélever des loups. Sur le terrain, il y a une recrudescence des attaques. Cette semaine, des brebis ont encore été tuées à 50 mètres de la bergerie dans le Dévoluy. »
Pour Serge Préveraud, président de la FNO, « il faudra prélever beaucoup plus que 24 loups. La croissance de l'espèce est beaucoup plus importante. »
Les passants ne se sont pas tous montrés réceptifs au message. « J'aimerais bien qu'on pense au bien-être de la brebis que l'on égorge », s'est insurgée Michèle Boudoin, de la FNO.
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