A Florac, un procès du loup s'est déroulé samedi. Il était animé par des magistrats professionnels à la retraite où pro- et anti-loup sont venus exposer leurs arguments à la barre.
A l'heure du verdict, le président du tribunal, Marcel Lemonde, ancien président de la chambre à la cour d'appel de Paris, a précisé que le procès n'était pas un outil de condamnation. « L'essentiel n'est pas la décision, mais que chacun puisse entendre ce que l'autre avait à dire, a-t-il déclaré. Les éleveurs et les bergers sont des victimes et il faut prendre en compte cette situation. Les mesures prises sont insuffisantes ou inadéquates. » Pour la partie adverse, il a retenu que si, on peut détruire une espèce, on ne peut pas la recréer et qu'il y avait là matière à réflexion.
Des pistes ont été suggérées a-t-il ajouté, comme mettre les différents acteurs autour d'une table localement avec l'aide d'un médiateur environnemental. « A cet égard, on peut déplorer la disparition du tribunal de Florac qui incarnait la justice de proximité. »
L'évènement s'est déroulé sans débordement. « J'ai insisté sur la détresse des éleveurs confrontés à la prédation, souligne Bernard Grellier, président du groupement pastoral Gard-Lozère qui intervenait en tant que témoin au procès. Ce n'est pas par hasard si la MSA dans le Rhône-Alpes a réalisé un film pour montrer leur désarroi. La coexistence de l'élevage ovin et du loup est peut-être possible. A condition d'intégrer le tir systématique du prédateur, mais sûrement pas la cohabitation. »
heureux les simples d'esprit
samedi 19 septembre 2015 - 23h03
Plus on attend Plus on traine Seul un drame ramènera la raison Mais là, il sera trop tard !!!!