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Prix à la production

Très légère remontée en mars (Insee)

Publié le mardi 30 avril 2013 - 17h37

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Les prix agricoles à la production ont augmenté en mars 2013 de 0,6 % par rapport à février (+7,1 % sur un an).

 

Le prix des céréales a peu évolué en mars (-0,4 %). Les bonnes perspectives de récolte de blé tendre et de maïs en 2013 ont pesé légèrement sur les prix.

 

Le prix des oléagineux affiche une légère hausse pour mars (+0,5 %). Le froid qui a sévi en Europe a ralenti les cultures de colza, mais la demande de trituration est restée modérée. En outre, des perturbations logistiques au Brésil ont gêné les approvisionnements en soja.

 

Le prix de la pomme de terre en mars a doublé par rapport à la même période de l'année dernière (+98,6 %), du fait de la faiblesse de l'offre en Europe du Nord.

 

Les vins ont augmenté par rapport à février (+1,1 %, et hausse de plus de 10 % sur un an). Le prix de certains vins AOP a été soutenu par la demande à l'exportation. La baisse des volumes vendangés à l'automne dernier est à l'origine de l'augmentation du prix des vins de table.

 

Le prix des fruits frais a progressé fortement en glissement annuel (+39,9 %).

 

Le prix de la pomme a augmenté de 52 % en raison d'une forte baisse de la production à l'échelle de l'Europe. Le kiwi a renchéri aussi, mais moins fortement.

 

Le prix des légumes frais a augmenté en glissement annuel (+2,3 %).

 

L'arrivée tardive du printemps a pénalisé la consommation de salades tout en favorisant celles de poireaux et de choux-fleurs, légumes traditionnellement plus consommés en période hivernale. L'offre a été moins abondante cette année pour l'oignon.

 

Le prix des animaux, en données corrigées des variations saisonnières, a augmenté un peu en mars (+0,5 %).

 

Le prix des gros bovins est monté sous l'effet du repli de l'offre. Le prix du porc affichait, lui, une hausse plus contenue du fait de la limitation des débouchés à l'exportation. Le calendrier précoce pour les fêtes de Pâques a accru la demande pour les ovins.

 

Le prix des œufs a poursuivi sa (re)descente, baissant de moitié depuis un an, en raison d'un fort rebond de l'offre, conséquence du recouvrement du potentiel de production.

 


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