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Prix de l'alimentation

Inspections de Bruxelles chez des distributeurs

Publié le jeudi 10 juillet 2008 - 18h22

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Les services européens de la concurrence ont mené jeudi des inspections surprises chez des distributeurs de céréales et d'autres produits agricoles destinés à la consommation humaine et à l'alimentation animale, qu'ils soupçonnent d'entente ayant pu avoir un impact sur les prix, très élevés depuis plusieurs mois, a annoncé la Commission européenne.

Les groupes concernés par ces inspections se situent dans deux Etats membres et n'ont pas été identifiés.

Bruxelles dit avoir «des raisons de croire» que les groupes concernés pourraient avoir violé les règles européennes en matière de cartels, ajoute-t-elle. Un cartel, qui est une entente secrète pour contrôler les prix ou se répartir les marchés, a pour conséquence de maintenir les prix artificiellement élevés sur le marché et de limiter la concurrence.

La Commission européenne s'est engagée ces derniers mois à renforcer sa surveillance des prix alimentaires, alors que l'inflation européenne atteint des records, tirée par la flambée des prix de l'énergie et des denrées alimentaires.

Elle a notamment fait part de son intention de suivre les activités sur les marchés financiers liés aux matières premières alimentaires, ainsi que leurs répercussions sur les mouvements de prix. Elle doit remettre un rapport sur ce sujet d'ici à décembre, et proposer le cas échéant des mesures pour améliorer la transparence du marché.

Face aux niveaux élevés de l'inflation, la Commission européenne a également indiqué qu'elle voulait examiner de plus près les pratiques du commerce de détail.

Les inspections surprises sont une étape préliminaire dans le cadre d'une enquête pour des cartels présumés. Elles ne «préjugent pas» de la culpabilité ou de l'innocence des entreprises visées, souligne l'exécutif européen, qui indique également qu'il n'existe pas de délai fixe pour la réalisation des enquêtes. Si elle rassemble suffisamment de preuves à la suite de ces perquisitions, la Commission pourra envoyer aux entreprises concernées une «communication de griefs», qui constitue une étape formelle de la procédure dans les affaires de cartel.


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