Philippe Pinta, président d’Orama (union des grandes cultures), a dressé vendredi les grandes lignes du projet de mutualisation des cours du blé éthanol, lors de son intervention devant l’assemblée générale de la coopérative Cap Seine à Rouen.
Il a d’abord rappelé que «l’objectif est de consolider la filière quel que soit l’écart entre le prix du marché et celui du blé éthanol». Pour cela, Philippe Pinta propose de «partager le risque entre le producteur, l’organisme stockeur et l’industriel». Un cahier des charges sera établi afin d’organiser les relations entre les trois.
Le président d’Orama propose également d’élargir le plus possible la base d’approvisionnement afin de décharger les entreprises fortement impliquées dans cette filière. Sur 2 millions de tonnes de blé, 1 million de tonnes pourraient être ainsi mutualisées, les entreprises qui ne participent pas à cet approvisionnement subissant une taxe dont les modalités restent à définir.
Ce dispositif, qui serait mis en place pour une durée de trois ans, sera présenté aux organismes stockeurs au mois de janvier.