La Fédération nationale de l'industrie laitière (Fnil) prévient, vendredi dans un communiqué, que la situation très dégradée du marché des produits laitiers, qui ont atteint «leur plus bas niveau depuis 20 ans», risque de se prolonger en raison du déséquilibre entre l'offre et la demande mondiale.
Pour les industriels, cette situation n'est «pas tenable». Une entreprise qui transformerait toute sa collecte «devrait, pour équilibrer ses comptes, payer ce lait à 180 €/1.000 l», estiment-ils, alors que la moyenne nationale s'établissait au début de l'année à 320 € /1.000 l. «Les entreprises doivent à la fois maîtriser l'évolution de leur prix de vente à la distribution et ajuster très sensiblement le prix du lait à la production», prévient-elle.
Insuffisante pour compenser cette perte, la valorisation des produits de grande consommation permet seulement «de limiter la baisse du prix payé aux producteurs». Rappelant que toutes les entreprises sont concernées, la Fnil alerte sur les contraintes économiques et commerciales de la filière.