La Confédération paysanne « exige que le prix du lait payé aux producteurs soit revalorisé pour tenir compte des coûts de production ».
« Le constat est alarmant. Tous les prix agricoles, sauf le lait, ont progressé sur l'année 2012. Les producteurs de lait subissent quant à eux une double peine : d'un côté, la baisse du prix du lait et, de l'autre, l'augmentation des céréales et des tourteaux », souligne le syndicat dans un communiqué du 14 janvier 2013.
« Dans le même temps, certaines entreprises laitières annoncent un prix de 303 €/1.000 l pour le mois de janvier : c'est intolérable et injustifié ! Alors que tous les clignotants du marché sont au vert et que le lait “spot” se négocie à 400 €, on nous parle sans cesse de volatilité. Quand il s'agit de baisse, celle-ci est immédiatement répercutée, voire amplifiée (cf. décrochements de Sodiaal et de Lactalis). Par contre, quand les prix sont à la hausse, il faut un trimestre, sinon plus, pour répercuter aux producteurs qui sont souvent amenés à réclamer leur dû ! On est là très loin des vœux pieux affichés sur la contractualisation et sur les relations équilibrées entre les producteurs et les collecteurs. »
La Confédération paysanne « exige que le prix du lait payé aux producteurs soit revalorisé pour tenir compte des coûts de production. Les organismes de collecte doivent se rendre à l'évidence : il y a urgence à sauver l'élevage laitier en France et donc à rémunérer les producteurs de lait dignement. C'est une question de justice ! », conclut le communiqué.