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Prix du lait/Ouest

L'espoir d'une trêve dans la querelle entre producteurs et coopératives

Publié le jeudi 19 mars 2009 - 18h55

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Les producteurs de lait qui bloquaient la station d'épuration de l'usine HCI à Herbignac, dans la Loire-Atlantique, depuis une semaine ont accepté d'en libérer l'accès mercredi. Eurial (actionnaire majoritaire à 80% d'HCI) avait annoncé que la collecte ne pourrait plus être assurée si le blocage se poursuivait.

Depuis une dizaine de jours, les producteurs de lait de l'Ouest protestent contre la réécriture de grille imposée par les coopératives Glac et Eurial au début de 2009. Dans tous les départements de la Bretagne, la Loire-Atlantique et le Poitou-Charente, des actions sporadiques sont menées par les FRSEA et JA.

Face à des réactions de producteurs «découragés par l'échec des discussions et très remontés contre les entreprises», Pascal Clément, président de la section laitière de la FRSEA de l'Ouest, avait estimé mardi qu'il était nécessaire de «calmer le jeu». Cependant, la décision avait été prise, en concertation régionale, de «maintenir une pression sur les deux entreprises».

Ce que les syndicats reprochent au Glac et à Eurial, c'est le non-respect des décisions interprofessionnelles. Estimant que la question doit être discutée sur le plan national, Joël Limouzin, président de la FRSEA de l'Ouest, déclare «avoir interpellé Philippe Mangin, président de Coop de France, pour lui demander de jouer le rôle de médiateur avec les dirigeants des deux coopératives».

De leur côté, le Glac et Eurial dénoncent la disproportion des réactions syndicales et rappellent au passage que le prix payé à leurs adhérents «est encore au-dessus des prix pratiqués dans l'est de la France, où il y a pourtant moins de fabrications de produits industriels».

Les deux coopératives ont réaffirmé leur engagement de verser au second trimestre les sommes retenues sur les trois premiers mois de l'année. «Nous ne baissons pas les prix, nous les lissons sur l'année», insiste Pierre Blanchier, directeur du Glac. Et il fait remarquer que «ceux qui partent de plus haut tomberont plus bas au second trimestre».

B.L.


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