« Les récoltes de pois sont terminées dans le Sud-Ouest et le Poitou-Charentes, indique vendredi dans sa dernière note aux opérateurs l'Unip (Union nationale interprofessionnelle des plantes riches en protéines). Les rendements obtenus sont bien inférieurs à ceux de 2010 dans ces deux régions, respectivement 30-35 q/ha (contre 39 q/ha) et 25 q/ha (contre 34 q/ha). »
Principale explication : l'extrême sécheresse du printemps dans le Poitou-Charentes. Dans le Sud-Ouest, l'absence d'eau au printemps est également en cause : les semis de décembre en sol profond s'en sont un peu mieux sortis (avec 40-50 q/ha) que les semis plus tardifs et en sols plus superficiels (20-30 q/ha). De plus, des pertes importantes de rendement peuvent être attribuées à une pression très forte de pucerons verts, de l'ordre de 25 % avec des traitements inadaptés, de 50% en absence de traitement.
En Champagne, les premiers résultats sont très faibles, autour de 25 q/ha, en lien avec la faible pluviométrie d'avril-mai.
Dans le Centre, la récolte des pois de printemps est en cours. Les pois d'hiver présentent des rendements très variables : de 30 à 40 q/ha en non-irrigué suivant la profondeur du sol, de 50 à 55 q/ha avec deux tours d'eau.
En Picardie, Bretagne, Normandie et dans le Nord-Pas-de-Calais, les récoltes de pois de printemps ne font que commencer.
Sur féverole de printemps, des attaques de bruches, difficiles à contrôler malgré plusieurs traitements, ont été signalées dans le nord-ouest. Des attaques de rouille ainsi que de pucerons noirs suivies de viroses ont aussi été rapportées dans plusieurs régions.