Dans sa note aux opérateurs parue le vendredi 26 avril 2013 , l'Unip (interprofession des protéagineux) fait un état satisfaisant des cultures de pois en France, malgré un retard de stade.
Les pois d'hiver du Sud-Ouest arrivent au début de la floraison. Ils sont entre 8 et 11 feuilles dans la Région Centre, à 10 feuilles en Bourgogne et à 6-7 feuilles dans le Nord-Est. Quelques dégâts de gel sont signalés en craie (cisaillements) et quelques parcelles se sont peu développées après les excès d'eau dans l'Ouest. L'état sanitaire est correct. « Cependant, dans le Sud-Ouest, les premiers pucerons sont présents, et de l'anthracnose en bas de tige est observée jusque dans la Région Centre », fait toutefois observer l'organisme.
Dans le Sud-Ouest, les quelques pois de printemps, semés en décembre, approchent du début de la floraison ; ceux qui ont été implantés au début de mars sont entre 4 et 6 feuilles. Pour la moitié nord de la France, un premier créneau de semis, de la fin de février au début de mars, a permis d'implanter des protéagineux de printemps dans l'Ouest, en Bourgogne et dans le Centre. Ces derniers présentent 3-4 feuilles.
Du fait des conditions pluvieuses qui ont suivi, les semis ont été effectués à partir du début d'avril dans une grande partie du Centre, du Bassin parisien et du Nord-Est, en Bourgogne, et un peu à l'Ouest. Ils commencent à lever ou ont déjà une feuille pour les plus avancés.
L'Unip signale des attaques de sitones dans le Sud-Ouest et dans les secteurs où les pois sont les plus développés du Centre et de l'Ouest mais, dans l'ensemble, l'état des cultures est satisfaisant.
Globalement, du fait des températures basses depuis janvier, les pois et féveroles accusent un retard de stade de 1 à 3 feuilles selon les situations, par rapport à une année moyenne.
L'Unip table sur des surfaces de protéagineux entre 200.000 et 220.000 ha, compte-tenu de retournements de cultures d'hiver.