Débutée très tôt, dès la mi-juin dans le Bassin parisien, la récolte des pois s'est étalée tout au long de l'été, retardée par des passages pluvieux.
La variabilité des rendements, que pouvaient déjà laisser prévoir l’état sanitaire des cultures et les conditions d’implantation, a été accentuée par ces récoltes difficiles, indique l'Unip dans la note aux opérateurs diffusée jeudi. Le rendement moyen national est estimé à 41 q/ha, en recul de 3 q/ha par rapport à 2006 et de 4 q/ha par rapport à la moyenne quinquennale. La qualité visuelle semble correcte.
Au 20 août, les récoltes de féverole de printemps avaient bien commencé dans le Bassin parisien, qui comptabilise près de la moitié des surfaces, mais à peine démarré plus au nord et à l’ouest.
Interrompues par les fortes pluies de cette semaine, les récoltes devraient avancer rapidement avec le beau temps annoncé la semaine prochaine.
La tardivité des féveroles leur ont permis de titrer parti des pluies de l'été et les rendements varient entre 50 et 60 q/ha, indique l'Unip.
La qualité est satisfaisante avec assez peu de grains tachés ou bruchés. Cependant, pour les féveroles non récoltées, la présence de nombreuses gousses entrouvertes laisse craindre une augmentation du taux de grains tachés.