« La demande en pois jaune du sous-continent indien pour la consommation humaine pourrait être très forte sur la campagne à venir », souligne l’Union nationale des plantes riches en protéines (Unip) dans sa lettre bimensuelle.
Les principales raisons sont « la sécheresse sur une partie de l’Inde et du Pakistan qui va peser sur les rendements de pois chiches» et « un recul sensible des surfaces de pois en Inde », explique l’organisation.
Le pois jaune canadien devrait être le principal bénéficiaire de ce contexte, mais l’origine française devrait également en profiter.
« Des intérêts acheteurs pour la nouvelle récolte se sont manifestés dès le mois de décembre, bien plus tôt qu’habituellement, et restent présents», poursuit l’Unip. Selon elle, les vendeurs se montrent intéressés par les cours qui se situent à 170 €/t rendu Rouen sur février mars. En nouvelle récolte, les prix acheteurs sont pour l’instant au même niveau, mais avec encore peu de transactions.
Les exportations de pois français sur les pays tiers sont prévues par l’OniGC (office des grandes cultures) à 125 000 tonnes pour la campagne actuelle (2006-2007), contre 97 000 tonnes en 2005-2006.