Les insectes foreurs du maïs, la pyrale et la sésamie, poursuivent leur vol dans l'Ouest et le Sud-Ouest. Ces ravageurs sont signalés dans le Poitou-Charentes, en Aquitaine et dans le Centre. La lutte contre la première génération va débuter.
Alors que les maïs parviennent au stade des 8-10 feuilles, le vol de pyrales s'est intensifié dans le Poitou-Charentes et les pontes ont commencé. De même, les piégeages de sésamie effectués par le réseau d'observation de la chambre d'agriculture montrent que le maximum de pontes a été atteint au début de juin. La chaleur de la période a certainement été favorable aux éclosions et les larves vont débuter leur stade baladeur.
La situation est très proche en Aquitaine, mais beaucoup moins inquiétante dans la région Centre.
En l'absence de lutte, ces chenilles sont susceptibles de provoquer des pertes de rendement de 15 à 30 %.
Après émergence au mois de mai, les adultes de sésamie pondent entre la gaine des feuilles et la tige, sur quelques pieds dont le cornet flétrit rapidement. A partir de ce pied de ponte, les chenilles colonisent les tiges voisines, qu'elles forent pour grossir à l'intérieur.
Après chrysalidation, elles donnent naissance à une seconde génération qui s'attaque aux épis (casse de pédoncules, de tiges, diminution du PMG, porte d'entrée aux fusarioses). La lutte chimique contre la première génération à l'aide de pyréthrinoïdes est possible au stade limite de passage du tracteur. Bien conduite à l'échelle d'une petite région, elle permet de réduire les attaques de seconde génération.
Contre la pyrale, la lutte biologique est également possible à l'aide de trichogrammes appliqués manuellement.