Le président de l'Assemblée permanente des chambres d'agriculture (APCA), Guy Vasseur, s'est insurgé le 3 septembre 2014 contre les discours alarmistes sur la qualité des récoltes de blé françaises : « Que les difficultés de certains producteurs ou OS (organismes stockeurs) ne deviennent pas une généralité pour l'ensemble du territoire ! a-t-il tempêté. Il ne faut pas en faire un pataquès ! Cela dessert les intérêts de toute la filière et a un effet catastrophique sur les acheteurs étrangers. »
Ce « coup de gueule » clôturait la conférence de presse de rentrée de l'APCA, à Paris le 3 septembre, au cours de laquelle a été évoqué le contexte difficile de l'agriculture française. La profession subit les aléas de la conjoncture internationale (embargo russe, conflits) et, dès 2015, mettra en œuvre la réforme de la Pac avec des pertes d'aides pour une partie des producteurs. L'APCA pourrait rapidement interpeller le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, pour demander un report des échéances des annuités d'emprunts.
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jeudi 04 septembre 2014 - 09h13
Il a quand meme un peu raison: en ce qui concerne mon cas par exemple, s'il est vrai que le PS est limite (entre 74 et 76), mais les proteines sont normales (entre 11,5 et plus de 12), par contre prix est bien pollué par l'ambiance générale. Je suppose que ceux qui vont pouvoir séléctionner les lots par qualité vont se faire du beurre sur notre dos. Quant à faire de la rétention, on n'en a pas les moyens, on a tout juste de quoi travailler cette année, mais le revenu sera nul ou négatif: quant à l'investissement: reporté pour longtemps (et en plus avec des bilans comme ça, le banquier va être réticent: le piège se ferme)