« Les négociations en cours sur la réforme de la Pac vont modifier les règles transversales applicables à tous les secteurs agricoles, après 2013, a prévenu mardi Michel Issaly, président des Vignerons indépendants de France (Vif), lors d'une conférence de presse.
« A ce titre, elles vont impacter notre secteur. Nous devons être autour de la table. » Les Vif ont notamment des propositions à faire comme la mise en place d'une « assurance revenu » pour mieux gérer les cycles viticoles.
Petit retour en arrière : la Commission européenne a dévoilé à l'automne dernier les premières lignes de la réforme de la politique agricole commune pour l'après 2013 et, dans cette communication, elle ne fait aucune mention du secteur viticole. « Bien pire », a expliqué Michel Issaly, « la Commission va même jusqu'à indiquer qu'elle ne souhaite pas inclure notre filière dans le champ des négociations car, selon elle, la réforme du secteur viticole, qui date de 2008, est trop récente ».
Autre argument mis en avant par les instances européennes : le maintien, jusqu'en 2015, des dispositions actuelles concernant le secteur viticole, et notamment les enveloppes nationales qui lui sont réservées. « C'est en soi, une bonne nouvelle, a noté le président des Vif. Mais, la mauvaise, c'est que nous ne sommes pas invités à la table de négociations sur la Pac. »
Pour les Vif, cette « mise à l'écart de la filière viticole a assez duré ». Parmi les sujets qui les inquiètent le plus : la répartition des fonds communautaires et précisément « l'évolution du second pilier de la Pac dès 2014 ». « Nous avons besoin de visibilité sur l'argent qui pourrait revenir à notre secteur », a insisté le président des Vif.
Par ailleurs, les Vignerons indépendants se sentent en phase avec les innovations proposées par la Commission dans sa communication de novembre dernier.
Dans son document, l'instance européenne plaide pour « une boîte à outils pour la gestion des risques afin de mieux prendre en compte les aléas des revenus et la volatilité du marché qui freinent la capacité du secteur agricole à investir et à rester compétitif ».
Pour parvenir à gérer les cycles viticoles, les Vif réfléchissent notamment à la création d'une « assurance revenu ». « Son but serait de garantir un revenu minimal aux viticulteurs lorsque, ponctuellement, les conditions économiques ou techniques du secteur sont trop dégradées », a expliqué le directeur Julien Dourgnon avant de préciser : « Pour être compatible avec les règles de l'Organisation mondiale du commerce, cette assurance ne pourra pas constituer un mécanisme caché de soutien du prix. Elle devra donc être de nature multirisque, par exemple : revenu, prix, rendement ».
D'ici à la fin de mai, les Vif comptent peaufiner leur sujet et présenter leur dispositif.
DU PINARD ET DU POGNON
mercredi 13 avril 2011 - 08h56
QUE VIENT FAIRE LA PAC DANS LA VITI...LA PAC A ETE INSTAUREE POUR SOUTENIR DES PRIX FAIBLES... ON EN A FAIT UN OUTIL POUR DONNER DU BOULOT AUX FONCTIONNAIRES... IL FAUT RECLAMER UN REFERENDUM NATIONAL CAR SI J AI BIEN COMPRIS,ON VA METTRE LA PAC A TOUTES LES SAUCES Y COMPRIS AU COQ AU VIN... QUE LES VITI DEGAGENT UN REVENU DE LEUR TRAVAIL, C EST NORMAL, AVEC DES PRIX C EST NORMAL MAIS DES AIDES DES AIDES ET DES AIDES CA COMMENCE A BIEN FAIRE...