Auditionné par la commission des affaires économiques de l'Assemblée nationale le 31 juillet, le ministre de l'Agriculture a rappelé que l'irrigation était un « vrai sujet », qu'il veut aborder « à partir d'une idée simple et nouvelle » : l'irrigation ne peut plus servir à maximiser la production et l'environnement.
« Dans un contexte de changement climatique, ce n'est pas le maïs qui est remis en cause mais l'herbe », a reconnu Stéphane Le Foll. « Il faut donc reprendre un débat intelligent et réfléchir à des systèmes qui assurent la pérennité de l'agriculture. » Le ministre appelle à un « débat apaisé », qui doit être organisé par sa collègue de l'Environnement.