Le MDRGF (Mouvement pour le droit et le respect des générations futures) a demandé aux autorités en charge de l'évaluation des pesticides «de réévaluer les diverses formulations du Roundup (glyphosate)», mardi, dans un communiqué.
Selon cette organisation, l'équipe du professeur Gilles Eric Seralini aurait publié les résultats d'une nouvelle étude dans «Chemical Research in Toxicology», une revue scientifique américaine.
Cette étude mettrait en évidence les mécanismes de la toxicité, sur des cellules humaines, de quatre différentes formulations de Roundup. Il «agirait à des doses infinitésimales et programmerait la mort de différentes cellules humaines», selon le MDRGF. «L'AMPA (acide aminométhylphosphonique), le principal produit de dégradation du glyphosate, serait encore plus toxique», ajoute l'organisation.
Son président, François Veillerette s'inquiète en outre de la présente des résidus de glyphosate et de ses adjuvants «dans les sojas OGM importés en Europe servant à l'alimentation animale».