Avec 80.000 visiteurs, la vingtième édition du Sommet de l'élevage franchit une nouvelle barre. L'édition a aussi été marquée par une présence en nette hausse de délégations étrangères. Près de 3.000 visiteurs étrangers venus d'une soixantaine de pays ont fait le déplacement selon les organisateurs. C'est mille de plus que l'an passé.
Une tendance qui s'explique notamment par l'ouverture aux bovins français de nouveaux marchés sur le pourtour méditerranéen. Le Sommet a accueilli d'ailleurs la première rencontre Elevage France-Méditerranée. Une occasion pour les représentants marocains, algériens, turcs, tunisiens et égyptiens d'échanger avec les professionnels français. Dans les allées du salon, des acheteurs turcs étaient aussi à la recherche de jeunes bovins.
D'autres délégations sont également venues en nombre comme les Chinois, les Colombiens ou encore les Kazakhs. Ces derniers ont acheté une quarantaine de chevaux.
Le marché français reste lourd
Le 7 octobre 2011, après les prix de championnat du concours limousin, la plupart des animaux de la vente Interlim ont aussi trouvé preneur. Sur les vingt et un lots présentés, seize partent à l'étranger. « Nous avons assisté à une belle vente », estime Gilles Lequeux d'Interlim. Le prix moyen est proche de 5.552 €, égal à celui de l'an passé.
« Nous ne connaissons pas encore toutes les retombées des visites qui ont eu lieu dans le cadre du salon, ajoute-t-il. Après la vente, des transactions ont eu lieu dans les allées. Donquichot, le champion adulte a été vendu à un élevage suisse. Quant au marché français, il manque de dynamisme. Les comptes des exploitations sont plus “serrés” que jamais. [...] Les achats des reproducteurs sont sans cesse repoussés, constate Gilles Lequeux. Il reste à savoir jusqu'à quand ? »