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Sapins de Noël

Une filière locale en Bretagne

Publié le lundi 08 décembre 2008 - 17h01

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Depuis dix ans, le marché du sapin de Noël a connu une forte évolution, l’épicéa laissant progressivement la place au nordmann. Un sapin qui ne perd pas ses aiguilles, qui ne pique pas et d’une jolie couleur vert sombre. A la Bouëxière (Ille-et-Vilaine), la société Floval s’est lancée dans ce créneau en 1991. Elle commercialise 100.000 sapins par an et en produit 25.000 par an par le biais de sa filiale pépinière Loïc Le Calvez.

«Problème: nous devons importer des sapins des pays scandinaves car les régions traditionnelles de production de l’épicéa (Morvan, Jura, Vosges) en France ne sont pas adaptées au nordmann», explique Loïc Le Calvez, directeur de la société Floval.

Cette variété ne supporte pas le gel, elle a besoin d’un climat doux et humide et de terres profondes. D’où l’idée de développer une production régionale, la Bretagne étant bien adaptée à cette production.

Une association, «Sapins de Noël Nordmann de Bretagne» a été créée avec l’aide de la chambre d’agriculture. Elle regroupe le fournisseur de plants, les producteurs et le distributeur Floval. Le producteur s’engage sur deux cycles de production (15 ans), en échange de l’appui technique gratuit de la société Floval et de la commercialisation de l’ensemble de sa production.

«L’idéal est de pouvoir y consacrer une dizaine d’hectares», confirme le P-DG. Les prix de reprise sont indexés sur les cours du marché. Les premières plantations ont eu lieu en 2007. Actuellement, 17 ha sont plantés chez sept producteurs. L’objectif est d’atteindre de 500 à 1.000 ha avec une trentaine de producteurs.

«L’investissement est important (10.000 €/ha sur 8 ans) au départ, admet Loïc Le Calvez mais la culture est rentable puisque la valorisation est de 30.000 à 35.000 €/ha sur 8 ans, soit près de 4.000 €/ha/an.»

Contrat de culture

Le producteur s’engage à planter 1 ha au minimum par an les premières années. La première coupe a lieu la cinquième année pour éclaircir la culture. La récolte se fait surtout les sixième et septième années. Les premières années, la culture ne nécessite qu’un désherbage puis par la suite des travaux de taille. L’association a investi dans du matériel (planteuse, tailleuse…) loué aux adhérents pour les travaux.

I.L.


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