Selon l'Union française des semences (UFS), la sécheresse ne remet pas en cause l'approvisionnement normal du marché. « Les professionnels de la semence certifiée tiennent à rassurer les agriculteurs sur leurs futurs approvisionnements en semences », précise l'UFS jeudi dans un communiqué.
L'UFS estime que « le disponible en semences certifiées de blé tendre est estimé à plus de 4 millions de quintaux (Mq) à ce jour, plus 150.000 q de stocks, donc bien supérieur aux ventes de 3,7 Mq à l'automne de 2010. En orge, blé dur, triticale et avoine, les disponibilités couvrent les besoins de la même manière. »
« La situation réelle et objective ne justifie aucunement de demander à ce que les agriculteurs puissent s'écarter des règles relatives à la commercialisation des semences par une levée d'interdiction des échanges en semences de ferme », estime l'Union française des semences, en réaction à la demande de la Confédération paysanne et de la Coordination nationale pour la défense des semences de ferme.
« Quant au prix des semences, poursuit l'UFS, son augmentation ne fait que retranscrire l'évolution du marché des produits agricoles qui est la même, quel que soit le type de semence utilisé. »
Lire également :
- Semences fermières/Sécheresse : pour une dérogation permettant l'échange entre agriculteurs (lettre CNDSF à Le Maire et NKM)
- Semences de ferme/Sécheresse : « On va manquer de marchandise, autorisons les échanges » (S. Ducroquet, CNDSF)