« Il est temps de mettre en place un système de collecte des droits de l'obtenteur sur les semences de ferme harmonisé au plan européen, et nous allons nous y atteler, a annoncé Garlich von Essen, secrétaire général de l'ESA, l'association européenne des semenciers, lors d'une conférence de presse, le 1er mars 2013 à Bruxelles.
L'enjeu du COV (certiificat d'obtention végétale) sur les semences de ferme, à l'échelle de l'Union européenne, est de l'ordre de 65 à 75 millions d'euros par an. Lorsque l'on sait que les surfaces de céréales, dans l'Union à 27, s'élèvent à 45 millions d'hectares, celles de colza à 6,5 millions d'hectares... le coût à l'hectare pour les agriculteurs est très minime ».
Quant à la proposition d'interdiction des insecticides à base de néonicotinoïdes, l'ESA estime que la Commission européenne devrait revenir à une approche plus mesurée. Elle suggère d'encadrer davantage leur utilisation, avec par exemple la mise en place d'un système d'assurance qualité, la pose d'étiquettes précisant les bonnes pratiques sur les sacs de semences, ou encore l'installation de déflecteurs sur les semoirs.