Dans une interview parue dans Le Figaro du jeudi 15 novembre 2012, Catherine Geslain-Lanéelle, directrice de l'Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa), répond à ses opposants et confirme que l'Efsa rendra une analyse plus complète de l'étude du Pr Séralini la semaine prochaine.
La directrice de l'Efsa certifie « que les OGM autorisés à la commercialisation en Europe ne présentent pas de risques, tant pour les hommes que pour les animaux ou l'environnement, sur la base des données scientifiques disponibles ».
Elle répond aussi aux accusations qui remettent en cause l'impartialité de l'Efsa. « La Cour des comptes européenne vient de reconnaître que nos procédures de prévention des conflits d'intérêts sont parmi les plus robustes en Europe. [...] La transparence est totale. »
La directrice de l'Efsa rappelle également que « ce n'est pas correct d'affirmer que l'Efsa cache les études sanitaires qui ont servi à évaluer les OGM. [...] La vérité est que 10 % des dossiers que nous recevons sont retirés par les entreprises de biotechnologies dès que nos experts leur demandent des données supplémentaires. »
Concernant les études à long terme sur les OGM, elle précise que « les résultats des études toxicologiques menées sur les rats à 90 jours ont été suffisants pour aboutir à une évaluation correcte de l'impact sanitaire ».
Elle rappelle aussi que « si l'Efsa continue à évaluer des OGM, alors que plus de 60 % des citoyens n'en veulent pas, c'est parce que l'Europe est incapable de nourrir ses filières animales sans importer massivement du soja argentin ou américain, qui est transgénique à plus de 90 % ». Elle se demande alors : « Pourquoi ne débat-on pas de ces questions, plutôt que d'invectiver les agences et leurs experts ? »
et vlan !
vendredi 16 novembre 2012 - 11h16
C'est un peu virulant (tout en protégeant ses arrières), mais que dire de plus que "bien riposté !" ?