Le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, approuve les orientations stratégiques définies, à la mi-décembre 2012, par l'Inao. Il invite les signes officiels de qualité à « pleinement s'investir » dans la préparation de la future loi d'avenir pour l'agriculture.
A l'occasion de la cérémonie des vœux organisée mercredi à Montreuil par l'Institut national de l'origine et de la qualité (Inao), le ministre de l'Agriculture est venu témoigner son soutien aux orientations stratégiques arrêtées, le 13 décembre 2012, par le conseil permanent de l'Inao : renforcer la protection juridique des produits agricoles ou alimentaires sous signe officiel de qualité (AOC/AOP, IGP, label rouge, bio), simplifier les procédures et raccourcir les délais d'instruction des dossiers.
Stéphane Le Foll a estimé que la qualité doit constituer un « moteur » de l'agriculture française en ce qu'elle est source de valeur ajoutée et d'emplois non délocalisables. Alors que doit être présentée au second semestre de 2013 une loi d'avenir pour l'agriculture, le ministre a invité l'Inao à « pleinement s'investir » dans sa préparation.
L'Inao (qui dispose d'un budget total d'environ 23 millions d'euros par an) est le seul établissement d'Etat dont la dotation budgétaire progressera en 2013, s'est félicité son président, Michel Prugue.
Le conseil permanent de l'Inao avait approuvé le 13 décembre 2012 une augmentation des droits payés par les professionnels :
• Les droits pour les vins AOC passent de 0,10 à 0,13 € par hectolitre ;
• Les droits pour les vins IGP passent de 0,02 à 0,026 € par hectolitre ;
• Les droits pour les fromages AOC passent de 3,33 à 4,33 € par tonne ;
• Les droits pour les volailles IGP passent de 0,87 à 1,13 € par tonne.
L'Inao a en outre décidé de mettre en place un droit pour les produits à label rouge dès 2013.
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