L'ouverture du Sommet de l'élevage le 6 octobre 2010 à Cournon (Puy-de-Dôme) aura été moins mouvementée que celle du Space à Rennes au début de septembre. Elle s'est déroulée en l'absence de Bruno Le Maire qui a peut-être craint un accueil musclé, à l'image de celui qui lui avait été réservé l'année dernière.
« Je suis très amer à propos de la non-venue du ministre, souligne Roger Blanc, le président de la manifestation. Il se défile alors que nous lui avions fait de nombreuses propositions. C'est inadmissible. Je suis toutefois très optimiste quant à la bonne tenue de la manifestation. »
Trois exposants prévus initialement, le Cniel et deux entreprises laitières, ont finalement décidé de ne pas se rendre sur le Sommet. « [...] Le Cniel a considéré que le contexte encore très tendu ne permettrait pas de reconstruire le stand [...] », indiquait-il sur l'emplacement qui lui était réservé.
Dès le début de l'après-midi, la Confédération paysanne affichait ses revendications sur le même stand : « Tous cotisants, tous représentants, tous défendus. »
Bref, même si le calme était plus palpable cette année, l'atmosphère était pesante dans les allées. De nombreux visiteurs étaient vêtus d'un tee-shirt rouge « Les producteurs de viande bovine en colère ». « La situation est catastrophique dans le domaine de la viande bovine et du porc », a rappelé Jean-Michel Lemetayer, président de la FNSEA. La solution passe par des prix rémunérateurs aux producteurs, selon lui. « Il est scandaleux que la distribution n'écoute pas ses fournisseurs », a-t-il déclaré.
La Coordination rurale a montré son mécontentement par des actions symboliques. Le syndicat a organisé un don de 80 kg de viande bovine au Secours populaire devant l'entrée du salon. « La ménagère n'a plus de quoi se payer de la viande de qualité. Nous voulons plus de transparence sur les marges », a indiqué Bernard Lannes, trésorier du syndicat. L'après-midi, des représentants de la Coordination rurale devait déposer leur chemise sur le stand des industriels de la viande « Charal » et « Jean Rozé ».
Du côté des affaires, le commerce tourne au ralenti. Les projets d'investissements se réfléchissent en groupe ou d'une manière générale avec une stratégie de rationalisation des coûts.
Cette année, les ovins bénéficient d'un nouvel espace de 2.000 m² qui leur est spécialement destiné. Il accueille 27 races ovines sous le signe de la reconquête ovine. Il est bien accueilli par les éleveurs qui regrettent toutefois beaucoup la situation très excentrée de ce hall.
LES MINISTRES...
mercredi 06 octobre 2010 - 20h36
ILS SONT PUNIS PAR OU ILS ONT PECHE...MOINS D ETAT SERAIT BEAUCOUP MIEUX...MOINS D IMPOT...MOINS DE SUBVENTION...LES PAYSANS DOIVENT RECLAMER DES PRIX COMME TOUTES LES SECTEURS DE L ECONOMIE , SINON ALLEZ A LA PECHE...CURIEUX DANS CE PAYS DE VEAUX ET DE RALEURS...DES QU IL Y A UNE MOUCHE QUI PIQUE C EST DE LA FAUTE A L ETAT,C EST DE LA FAUTE AU MINISTRE,C EST DE LA FAUTE A SARKO... ET SYSTEMATIQUEMENT CET ETAT DOIT DECAISSER...CET ETAT RUINE...DANS LA CAVE DEPUIS LONGTEMPS...30 ANS DE BUDGET VOTE EN DEFICIT QUELLE HONTE POUR UN PAYS QUI SE DIT TOUT SAVOIR ET SE VEUT MODELE ??? QUE DE BLAGUES A VOUS RENVERSER...IL VA FALLOIR METTRE DE L ORDRE ET ARRETER CES COMEDIES...