La France « soutient la proposition de renforcement du Fonds de restructuration de l’industrie sucrière pour inciter davantage les abandons de production dans les régions les moins compétitives » explique le ministère de l’Agriculture dans un communiqué paru lundi.
La Commission européenne a présenté ce lundi lors du Conseil agricole à Bruxelles ses propositions pour relancer le plan d’aide à la restructuration du secteur sucre.
Mais le ministre de l’Agriculture, Dominique Bussereau, appelle « l’attention de la Commission sur la nécessité de consolider, dans l’esprit initial de la réforme, la compétitivité des entreprises les plus concurrentielles ».
À ce titre, Dominique Bussereau rappelle « sa grande incompréhension des positions prises par la Commission sur les négociations des accords de partenariat économique (APE). L’initiative prise par la Commission est de nature à perturber considérablement la réforme et l’avenir même de la production de sucre dans l’Union européenne.
Le ministre rappelle en outre que la Commission doit dégager les moyens financiers nécessaires à l’utilisation de la totalité des marges de manœuvre à l’exportation autorisées par l’OMC.
« Il est important que des dispositions appropriées pour relancer la réforme soient adoptées dans les meilleurs délais afin que les planteurs de betteraves et les fabricants de sucre puissent ensemble définir des plans nationaux d’ici les ensemencements du printemps 2008 » insiste le communiqué.