«Pour garantir la qualité des avertissements agricoles, le jeu doit être collectif concernant la vigilance sanitaire», a estimé Pascal Ferey, président de la commission environnementale de la FNSEA, lors d'une table ronde sur la surveillance du territoire, organisée mardi par la Fédération nationale de lutte contre les organismes nuisibles (FNLON).
Si la trame du nouveau réseau de surveillance est fixée, c'est à chaque région de s'organiser en 2009.
«Ce jeu collectif de tous les acteurs du territoire permettra une plus grande efficacité à condition que les protocoles et le modèle d'enregistrement des données soient uniques» a précisé Didier Marteau, président de la commission environnementale de l'APCA (chambres d'agriculture).
D'ici à la campagne 2009-2010, le réseau devra être au point. «La France, de par sa position, représente un bouclier sanitaire pour l'ensemble de l'Europe. La France doit être exemplaire», estime Pascal Ferey.
Tous les Etats membres de l'UE doivent mettre en place un réseau d'épidémio-suveillance mais les échéances restent à fixer.
Pour Denis Onfroy, président de la FNLON, «il y a une véritable urgence à installer un réseau au service de l'agriculture pour notamment répondre aux objectifs du plan Ecophyto».