Le montant de la partie variable de la taxe qui sera payée l’an prochain ne pourra pas excéder 120% du montant de la taxe parafiscale prélevée jusqu’en 2002.
Le plafonnement avait été décidé en 2002 pour éviter que la réforme du financement de l’ex Anda pénalise beaucoup les viticulteurs. Ces derniers payaient une taxe parafiscale assise sur la production. Le changement de calcul auraient conduit à faire supporter une grande partie du financement de l’Anda sur les viticulteurs compte tenu des chiffres d’affaires élevés qu’ils réalisent.
Les représentants des viticulteurs commencent à réfléchir à une solution alternative car le plafonnement de la taxe ne pourra plus être reporté l’an prochain.
Aujourd’hui, la taxe Adar est devenue la taxe DAR et alimente un compte d’affectation spéciale repris en main par le ministère de l’agriculture dont les fonds récoltés servent à financer les projets de développement. Mais pour combien de temps encore !