« Ces fermetures abusives induisent de nombreux surcoûts inhérents à la gestion spécifique des approvisionnements des entreprises pendant ces périodes : frais financiers, stockage extérieur, logistique… surcoûts qui nuisent à la compétitivité de la filière céréalière française ainsi qu’à celle des filières de production animale », expliquent les deux organisations.
« Trois à quatre semaines de fermeture des organismes stockeurs induisent non seulement un manque de disponibilités en blé, orge et maïs mais l’absence de fluidité du marché céréalier national. Nous regrettons vivement le fait que d’année en année le nombre de sites fermés soit en augmentation et que la durée des fermetures s’allonge », affirment-elles.
Le Snia et l’ANMF demandent aux OS « de revoir leur politique en la matière et d’assurer un approvisionnement fluide et permanent du marché ». « Les entreprises de l’alimentation animale et de meunerie ont pour obligation de livrer leurs clients des secteurs alimentaires tout au long de l’année et ce en continue (samedi, dimanche, fêtes et congés compris) ».